CHATA MATA
    
Chata Mata, Lmra, Louled, Bounessouane… Différentes façons de dire “ma femme”, sans pour autant le dire. Son nom ne peut être prononcé, ne peut être dit en public par certains, et cela fait partie de notre culture, sans s’en rendre compte nous pouvons continuer à propager une culture qu’on devrait bannir, dénoncer et refuser. notre langue porte en elle une grande partie de cette culture, et la violence contre la femme commence parfois dans cette langue, par l’absence de cette femme qui se cache sous différentes appellations à part celle qu’elle est vraiment, son nom.

Ktab
    
Ktab essaie de suivre le chemin d’un livre qui se trace en l’homme, entre peur et curiosité, au fil des pages, les sentiments se succèdent et se mélangent jusqu’à ce que l’homme entre dans ce livre, mais pourra-t-il en sortir ?

Ktab est une vidéo-performance réalisée par Zaynab Nasri et interprétée par l’acteur Mohammed Allal.
An other Utopia
    
 Installation 2016, au parc Steurs à Bruxelles
(Exposée à l’occasion de la manifestation culturelle Saint Josse Place pour tous)

L’histoire de l’architecture contemporaine s’est construite en grande partie à travers les ruines des villes anciennes ; le modèle du tholos est un exemple d’une architecture déconstruite par le temps, son image actuelle fait référence à tout édifice de forme circulaire, or le tholos dans la Grèce antique était une sorte de tombe. Dans ce travail il s’agit de faire un rappel à la forme d’une ruine. Un coup d’œil aux pierres de Saint-Josse qui ont perdu leurs sens originels, leurs identités première, elles ne sont plus la base d’une construction, pourtant on les conserve encore comme un mort présent.
Si j’étais une femme/ If I were a woman
    

Et si j’étais une femme? et si j’étais un homme? on a posé la question à plusieurs artistes et comédiens, certains ont pris le risque de s’imaginer autrement.

ce projet qui a vu le jour à l’occasion de l’exposition si j’étais une femme, espère revivre à travers d’autres témoignages venant d’autres pays. L’aventure continuera alors!
Dystopia
    

Ce travail qui constitue une première recherche d’une longue série essaie de porter un regard sur la ville actuelle en tant que résultat d’un processus dont le premier acteur est l’architecte. C’est un seul fragment constitué de plusieurs villes du monde, le plan de Berlin, immeubles de Casablanca, murs de Rabat, la cité radieuse, et en arrière plan la ville d’Oujda, le tout est lié à travers la figure de l’architecte Philippe Starck qui tient un couteau, petit clin d’deuil à l’image de l’architecte star d’aujourd’hui et de nos espaces actuels, parfois  sans vie. Le même fragment se répète infiniment pour constituer lui même une image, une illustration, une construction.
Dar El Ajeb
    
         
 
A l’occasion de la cinquième édition du festival d’art contemporain Orienta à Oujda au Maroc ( orient’art express précédemment) j’avais participé à l’exposition ne pas se séparer du monde sous le commissariat de Abdelkader Damani. Il s’agissait de créer un un espèce de cabinet de curiosités de l’oriental où étaient rassemblés des objets issus de voyages d’habitants Oujdis. l’objectif étaient de tenter de comprendre d’abord ce que signifiait le voyage, et comment il est représenté chez un chacun de façon physique mais on essayait surtout d’explorer “l’oeuvre-merveille” puisque la collecte était inspiré du voyage de Ibn Battouta, un essai de suivre le parcours des voyageurs et de lire leurs regards d’artistes.